vie-college
- vendredi 24 novembre 2023

Le Souvenir Français

S-FRANC
hero

Le collège adhère au Souvenir Français

« À nous le souvenir, à eux l’immortalité. »

 

Le collège Saint Jacques la Forêt a adhéré au Souvenir Français et souhaite s’inscrire durablement dans cette démarche. Nous avons la chance d’avoir plusieurs professeurs investis dans ce projet mémoriel et citoyen. Nos élèves vont être sensibilisés au devoir de mémoire, et vont pouvoir prendre part à des actions du Souvenir Français.

On vous présente ici cette association et son champ d’action.

Le Souvenir français a pour vocation d’honorer la mémoire de tous les « Morts pour la France » (mention créée par la loi du 2 juillet 1915), qu’ils soient Français ou étrangers. Le Souvenir Français n’est pas une association d’Anciens Combattants. C’est une association mémorielle, régie par la loi du 1er juillet 1901, ouverte à tous les citoyens, désireux d’entretenir la mémoire de notre pays.

Après la défaite de la France en 1871, un professeur alsacien, François-Xavier Niessen, refuse l’annexion de l’Alsace-Lorraine par l’Allemagne. Il veut montrer l’attachement des Alsaciens-Lorrains à la France et maintenir le souvenir des provinces perdues. Il pense que l’entretien des tombes doit permettre de garder présent dans les esprits le souvenir des « Morts pour la France » et le sentiment de l’unité nationale. Exilé en France en 1887, il crée le Souvenir Français. Le 7 mars 1888, il appelle les Français à rejoindre l’association. Le succès est immédiatement au rendez-vous.

Association mémorielle et patriotique, le Souvenir Français a pour devise : « À nous le souvenir, à eux l’immortalité ». Reconnue d’utilité publique le 1erfévrier 1906, elle est investie d’une triple mission :

- conserver le souvenir de ceux qui sont morts pour la France,

- entretenir les monuments élevés à leur mémoire,

- transmettre le flambeau du souvenir aux générations successives.

Dans le domaine commémoratif

Il y a la volonté qu’aucune cérémonie ne disparaisse. Les cérémonies ont été créées pour enraciner le souvenir d’un événement historique local. Cette volonté est notamment liée aux journées nationales commémoratives créées par l’État à la demande d’associations d’anciens combattants et communautaires.  Ces journées rassemblent essentiellement ceux qui sont liés par leur histoire personnelle à l’événement commémoré. Mobilisés pour ces cérémonies, les adhérents du Souvenir français se concentrent particulièrement sur les journées du 8 mai, du 14 juillet, du 11 novembre et sur les cérémonies du 1er novembre qui sont l’occasion d’organiser la quête annuelle, essentielle pour la réalisation des missions du Souvenir français tout au long de l’année. 

Dans le domaine patrimonial

            Le Souvenir Français fait en sorte qu’aucune tombe de « Mort pour la France » ne disparaisse des cimetières communaux, aucun monument, aucune stèle en leur mémoire ne doit être à l’abandon. Cette ambition du Souvenir français répond à deux réalités. Dans les cimetières, un grand nombre de tombes familiales dans lesquelles sont inhumés des combattants « Mort pour la France » sont entrées en déshérence, tant à cause de la suppression des concessions perpétuelles qu’en raison des déplacements géographiques des familles. Signalées à l’abandon, ces tombes sont supprimées et les restes des combattants rejoignent la fosse commune. Le Souvenir Français en partenariat avec les mairies propose de réaliser une tombe de regroupement des « Morts pour la France » où sont inhumés les anciens combattants.

            Les comités du Souvenir français s’attachent aussi à entretenir, rénover et fleurir les tombes, en particulier dans les carrés communaux « mixtes[1] » entre le 1er et le 11 novembre, et à rénover des monuments et des plaques en partenariat avec les collectivités territoriales.

            Ce travail de veille mémorielle conduit ou conduira à la géolocalisation des tombes dans les cimetières communaux pour redonner envie aux personnes de se rendre dans les cimetières et connaître ces « héros » qui ont donné leur vie à notre patrie.

[1] Un carré militaire « mixte » est un lieu où sont présentes les sépultures perpétuelles sous la responsabilité de l’Etat et celles de droit privé sous la responsabilité des familles ou de la commune.

Dans le domaine de la transmission

Nous souhaitons qu’aucun élève quitte la scolarité sans avoir visité au moins une fois, un site mémoriel et avoir participé au moins à une cérémonie patriotique. Afin de réussir ce défi, le Souvenir Français s’est mis au service du monde enseignant en proposant des interventions dans les collèges et lycées en lien avec les programmes d’histoire, mais aussi dans le cadre des classes de défense et de sécurité globale. Elles concernent notamment la Seconde Guerre mondiale avec des interventions d’enfants de résistants ou de déportés, mais aussi sur l’histoire des monuments de 1870-1871 et des conflits du XXème siècle.

Les comités essaient aussi de donner une seconde vie aux drapeaux de sections d’associations d’anciens combattants après le décès du dernier survivant.  Après la signature d’une convention avec les établissements scolaires, ils y sont déposés afin qu’ils soient portés par des élèves à chaque 11 novembre et 8 mai. Les drapeaux reprennent dès lors vie et deviennent un élément de l’enseignement de la citoyenneté.

A terme, le collège Saint Jacques la Forêt souhaite accueillir, et faire revivre un drapeau.

LES CHIFFRES
10 millions de Français et de Françaises ont adhéré à un moment de leur histoire personnelle au Souvenir Français depuis sa création en 1887.
Aujourd’hui, le Souvenir Français c’est : plus de 180 000 adhérents, 106 délégations départementales et 1600 comités locaux. Il est également implanté à l’étranger dans 70 pays et observe la plus stricte neutralité politique, confessionnelle et philosophique.
En Vendée : 7 comités, environ 300 membres.
Le collège Saint-Jacques la forêt est rattaché au comité de La Roche-sur-Yon.

 

Site web : https://le-souvenir-francais.fr/